COMPTEUR

mardi 13 août 2013

BLESLE : notice historique


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Alors que les préparatifs de la guerre sont en cours, le Préfet mis en place par Napoléon III , le comte Léo de Saint Poncy , honore les fonctions dans lesquelles il a été investi en février 1870.

Fonctionnaire bonapartiste bien en place, il tente à la suite de l’avènement de la IIIeRépublique, une subtile adhésion que l’on peut qualifier de la première catégorie .

Alors que la République est proclamée le 4 septembre 1870, de Saint Poncy télégraphie à Gambetta : « Je viens de proclamer au Puy la République et le nouveau Gouvernement de la Défense nationale. La proclamation a été accueillie avec un sentiment unanime de satisfaction et de confiance. Les dispositions sont excellentes : partout éclate le patriotisme. Des ordres sont donnés pour afficher de suite cette proclamation dans toutes les communes du département. Des mesures sont prises pour assurer la maintien de l’ordre et obéissance au Gouvernement. Adhésion empressée du comandant de la mobile.
Comte Léo de Saint Poncy
 »

Impossible de trouver un ralliement plus prompt associé à un dévouement des plus zélés.

Le 5 septembre 1870, le Comte adresse un second télégramme dans lequel il donne l’assurance de son investissement le plus total à l’égard du nouveau pouvoir en créant « un comité composé de huit hommes connus pour leurs opinions libérables et républicaines »

Il demande des instructions et des pouvoirs pour constituer les mairies. Cette mesure vise en particulier la destitution du maire du Puy, bonapartiste avéré. Pourtant ce maire a été désigné par de Saint Poncy avec l’accord de l’empereur, qu’importe !

Gambetta qui a d’autres chats à fouetter, l’envoie aux pelotes et l’invite à remettre les pouvoirs du maire au conseil municipal.

De Saint Poncy connaît bien les hommes en place. De concert avec le comité consultatif « républicain » qu’il a désigné, il propose d’adjoindre le dit comité consultatif au conseil municipal !

Les membres du conseil général sont aussi suspects aux yeux du Préfet, il sollicite des instructions « pour le fonctionnement du pouvoir départemental » et obtenir ainsi l’autorisation de révoquer et de remanier à sa guise l’institution.

Le nouveau pouvoir met un terme aux fonctions de Léo de Saint Poncy le 6 septembre 1870.



























































































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