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jeudi 26 septembre 2013

Les templiers : l'histoire



QUI ETAIENT LES TEMPLIERS ?
Les templiers étaient des moines soldats qui apparurent au XIe siècle, lors des croisades en Terre sainte, à Jérusalem.
La Terre sainte est la région où, selon les chrétiens, Jésus a vécu.
Les templiers furent accusés d'homosexualité.
Le roi Philippe le Bel perdait de son prestige.
Les templiers devenaient riches, puissants, et surtout aimés du peuple.
Jacques de Molay, le grand maître des templiers, fut condamné au bûcher, alors qu'à cette époque, seules les hérétiques (se réclamant de Dieu, mais tuant sans foi ni loi en son nom) étaient brûlés vif.
Les templiers furent tous immolés.
Environ un siècle après la disparition de l'ordre du Temple, les musulmans reprirent Jérusalem et les quatre états latins d'Orient.
Le roi Philippe mourut un an après la malédiction qu'avait proféré Jacques de Molay.

LA MALEDICTION DE JACQUES DE MOLAY
« Pape Clément, je t'ajourne 40 jours pour comparaître devant le tribunal de Dieu, et pour toi, roi Philippe, je t'en donne un an »,
et bizarrement les deux moururent selon les dates proférées par Jacques de Molay. 

LE TRESOR DES TEMPLIERS
On sait peu de choses du montant et du devenir du trésor en monnaie du Temple de Paris au moment de l'arrestation des Templiers en 1307
Selon Ignacio de la Torre, qui a étudié les fluctuations monétaires sous le règne de Philippe le Bel  dont les besoins financiers auraient été une des causes de la chute du temple, il a vraisemblablement été refondu en pièces d'argent plus pures par la monnaie royale.
Lors de son interrogatoire, le templier Jean de Châlons raconte qu'il a entendu dire que le précepteur de France Gérard de Villiers, ayant appris l'imminence de l'arrestation se serait enfui avec cinquante chevaux, et aurait pris la mer avec dix-huit galères, et que Hugues de Châlons son fils, se serait lui enfui avec le trésor de son oncle Hugues de Pairaud.
Selon le récit de Guillaume Clignet à la chambre des comptes le 31 août 1321, Hugues de Pairaud, aurait confié à Pierre Gaudes, précepteur de laMaison du temple de Dormelles et de Beauvoir un coffre contenant 1 189 pièces d'or et 5 010 pièces d'argent, coffre remis à un pêcheur deMoret-sur-Loing qui le cacha sous son lit.

Lors de l'arrestation des Templiers, le pêcheur confia le coffre au bailli royal de Sens, Guillaume de Hangest qui confisqua la somme d'argent et la versa directement dans le trésor royal.

Les templiers : chant Non nobis Domine




*

Paroles de Non Nobis Domine:
Non nobis Domine, non nobis Domine, sed nomine tuo da gloriam
Non nobis Domine, non nobis Domine, sed nomine tuo da gloriam

Per il sole che c'infiamma, per la pioggia che ci sferza,
Per la lotta senza macchia e con prodezza,
Noi Ti lodiamo.
Per la fame che tormenta, per la sete che dissecca,
Quando ci opprime le membra la stanchezza,
Ti ringraziamo.
Per il vento che ci accieca, per la sabbia che ribolle,
Per il sangue nostro sparso tra le zolle,
Noi Ti lodiamo.
Per le notti insonni in armi, il silenzio e la preghiera,
Che ricolmano il cuore di gioia vera,
Ti ringraziamo.

Non nobis Domine, non nobis Domine, sed nomine tuo da gloriam
Non nobis Domine, non nobis Domine, sed nomine tuo da gloriam

Per il pianto dei nemici, il galoppo lancia in resta
Nella gioia della battaglia nostra festa,
Noi Ti lodiamo.
Per la fede ed il beaussant, che su cuori e torri svetta,
Per la morte salvatrice che ci aspetta,
Ti ringraziamo.
E per la speranza dolce di arrivare al Tuo cospetto
Purificati e feriti sopra il petto,
Noi Ti lodiamo.
Per la carità delle armi, che c'ispiri dentro al cuore
Per la maggior gloria Tua, nostro Signore,
Ti ringraziamo.

Non nobis Domine, non nobis Domine, sed nomine tuo da gloriam
Non nobis Domine, non nobis Domine, sed nomine tuo da gloriam
In nomine Patris et Filii et Spiritus Sancti. Amen.


Traduction de NON NOBIS DOMINE
Non nobis Domine, non nobis Domine, sed nomine tuo da gloriam
Non nobis Domine, non nobis Domine, sed nomine tuo da gloriam
Pour le soleil qui nous brûle, pour la pluie qui nous fouette,
Pour une lutte sans tache et avec vaillance,
Nous Te louons.
Pour la faim qui nous tourmente, pour la soif qui nous dessèche,
Quand la fatigue accable nos membres,
Nous Te remercions.
Pour le vent qui nous aveugle, pour le sable qui nous recuit,
Pour notre sang répandu dans la terre
Nous Te louons.
Pour les nuits blanches en armes, en silence et en prière,
Nous Te remercions.
Non nobis Domine, non nobis Domine, sed nomine tuo da gloriam
Non nobis Domine, non nobis Domine, sed nomine tuo da gloriam
Pour les pleurs des ennemis, le galop "lance en arrêt"
dans la joie de la bataille notre fête
Nous Te louons.
Pour la foi et le beaussant
(1) qui sur les poitrines et les tours se détache,
Pour la mort salvatrice qui nous attend,
Nous Te remercions.
Et pour la douce espérance de parvenir sur ton seuil
Purifiés et blessés sous la poitrine,
Nous Te louons.
Pour l'amour des armes, qui inspire notre cœur
Pour ta plus grande gloire, Notre Seigneur
Nous Te remercions.
Non nobis Domine, non nobis Domine, sed nomine tuo da gloriam
Non nobis Domine, non nobis Domine, sed nomine tuo da gloriam
In nomine Patris et Filii et Spiritus Sancti. Amen.


(1) Beaussant ou baussant : Gonfanon (c'est-à-dire étendard suspendu à une lance) de l'Ordre du temple

Les templiers



L'histoire des templiers   ICI  -  ICI

Immolation des templiers  ICI

Arrestation des templiers : ICI

Déguisements ICI - ICI


Fareyroles : La commanderie ICI

Chant : Non Nobis Domine ICI

Animation : ICI - ICI

Jeu de cartes : ICI
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Les templiers : l'immolation

L'immolation des templiers
  (François J.-M. Raynouard 1761-1836)

Un immense bûcher, dressé pour leur supplice,

S'élève en échafaud, et chaque chevalier


Croit mériter l'honneur d'y monter le premier.
 


 
Mais leur Grand Maître arrive ; il monte, il les devance ;

Son front est rayonnant de gloire et d'espérance.


Il lève vers les cieux un regard assuré,


Il prie et l'ont croit voir un mortel inspiré.
 



 
D'une voix formidable aussitôt il s'écrie :

- Nul de nous n'a trahi son Dieu, ni sa patrie,


Français, souvenez-vous de nos derniers moments,


Nous sommes innocents, nous mourons innocents !
 
 
L'arrêt qui nous condamne est un arrêt injuste,

Mais il est dans le ciel un tribunal auguste


Que le faible opprimé, jamais n'implore en vain,


Et j'ose t'y citer, ô Pontife romain !
 


Encore quarante jours... je t'y vois comparaître ! "


Chacun en frémissant, écoutait le Grand Maître. 


 
Mais quel étonnement, quel trouble, quel effroi,

Quand il dit -
 " O Philippe, ô mon maître, ô mon roi,


Je te pardonne en vain ta vie est condamnée :


Au tribunal de Dieu, je t'attends dans l'année ! " 


 
Les bourreaux interdits n'osent plus s'approcher ;

Ils jettent en tremblant le feu sur le bûcher,


Et détournent la tête... Une fumée épaisse


Entoure le bûcher, roule et grossit sans cesse.
 


 
Tout à coup le feu brille à l'aspect du trépas,

Ces braves chevaliers ne se démentent pas.


On ne les voyait plus, mais leurs voix héroïques


Chantaient de l'Eternel les sublimes cantiques.
 


 
Plus la flamme montait, plus ce concert pieux

S'élevait avec elle et montait vers les cieux.
 


 
Votre envoyé parait, s'écrie... Un peuple immense,

Proclamant avec lui votre auguste clémence,


Auprès de l'échafaud soudain s'est élancé ...


Mais il n'était plus temps... Les chants avaient cessé.