Le 10 septembre 1295, un accord est signé entre
Pierre de Madic, Précepteur des Maisons du Temple en Auvergne, d'une part, et Robert Dauphin, comte de Clermont, et Hugues Dauphin, seigneur de Léontoing, et d'autre part, concernant la justice de Farreyroles.
Cette
maison templière possédait une chapelle, un logis, des bâtiments
agricoles, des terres, des cens, dîmes, rentes et autres droits dans
les hameaux ou villages environnants.
Dans une visite prieurale
de 1616, il est dit : la chapelle et les bâtiments sont ruinés. Il
est cité aussi, le pré de La Prade, la terre de la Vigne-Vieille,
le bois du Commandeur.
Suite à une autre visite prieurale, en
1683, il est fait mention de la chapelle et du "château",
qui devait être le logis du Précepteur.
La Maison de
Farreyroles passe aux Hospitaliers de Saint-Jean à titre d'héritage
en 1313.
DELIMITATION
DU DISTRICT DE JURIDICTION ET DE JUSTICE DE LA SEIGNEURIE
DE 'FAREYROLES';
Ce
tracé, de forme ovoide, en relation avec le resserrement général
du plateau vers le nord suit dans la mesure du possible les bords
d'une large cuvette de 9 kms, qui présente en sa dépression
centrale la source ou prend naissance le ruisseau de Chavagnac.
Ce
ruisseau très faiblement alimenté a produit aux âges géologiques
une coupure impressionnante au nord du plateau.
Cette configuration a
été utilisée de 1295.
A l'est la courbe de limite est presque
régulière l'ouest, cependant la nécessité de ménager aux
alentours immédiats de la localité de Fareyroles, un terrain
d'action aux templiers.
Fareyroles occupe un tracé raisonné, mais
cependant hypothétique, le centre d'un véritable (pré carré) les
limites laissent hors de la juridiction des templiers les terres des
Uncle et celle de la maison de Ricoules, issue des Uncle (( Les Uncle
possesseurs d'un domaine important, c’est à dire de l'ensemble des
terres situées à l'ouest de la ligne de partage entre les Dauphins
d'Auvergne et les templiers de Fareyroles la famille des uncle
subsistait sur le plateau après la disparition vers 1250 de la
famille de Léotoing
Les uncle figure au moins dans quatre documents
écrits relevés au cartulaire de Sauxillanges, numéros
667,669,671,et948 la charte 669 est datée de 1111.Dans les deux
premier actes qui comporte des donations de la famille de Léotoing
les 'uncle) figure comme témoins.
Dans les deux autres ils sont
partie contractante. Chartre671 Etienne Uncle fait une donation au
monastère de Sauxillanges.
Il se fait moine et reçoit une sépulture
contre le mur de l'église St Vincent de leuton dans l'enceinte du
château.
Chartre 948 Bertrandus Uncle restitue un certain nombre de
cens et de rentes qu'il avoue avoir usurpés sur différents manses
de vigne à l'église de Lempdes. ''Documents lapidaires'' Deux
pierre tumulaires sont conservées une dans l'église de Charbonnier
les mines et dans l'église de Blesle.
Elles sont chargées
d'inscriptions obituaires qui unissent dans la mort le couple
médiéval de Béraud Ongre et de sa femme Sybille la première
pierre figure au tympan de la porte de l'église de Charbonnier cette
inscription a été l'objet d'une discussion à l'Académie de
Clermont en 1854,dont un compte rendu figure dans les mémoire de
l'Académie .
Ces deux pierres concentre l'attention sur la localité
de Tourette,et plus particulièrement encore sur celle de Ricoules
qui se trouvent au centre du partage de justice.
Elles permettent de
comprendre comment Ricoules,fief des enfants de Béraud Oncre est
demeuré en dehors des limites de juridiction du Temple )).
Il y a de
très anciens bornages, ces pierres énormes ces(palets d'hercule)) mis
en place par de vigoureux enfant du moyen Age, ces blocs tailles en
forme de dalles son demeurés sur place la première borne se trouve
sur le sommet de l'ourlet montagneux qui sépare le plateau de
léotoing et de fareyroles et de la plaine élevée de Lorlanges
entre les sommets arrondis de Bournet et de Laquet en passant par le
village des Amouroux en ruines.
A gauche les terres des frères
(cebelio)) pourraient se trouver dans les actuelles possessions
des(Jubelin) les limite passe par Ricoules longe la route impériale
et reprenne le ruisseau de Chavagnac en direction de Lempdes on
remonte par les Aliberts le village de Besse et la Gazelle.
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