Le principe du battage mécanique a été inventé en 1784 par un ingénieur écossais, Andrew Meikle. Il a permis un énorme progrès de productivité dans l'agriculture.
C'est l'américain Cyrus McCormick qui obtint le brevet de la moissonneuse mécanique, en 1834.
Un autre
américain, Hiram Mooreobtint le brevet de la
moissonneuse-batteuse la même année.
En 1866, Célestin Gérard construit la
première batteuse mobile de France.
Toujours en France André
Grusenmeyer améliore la batteuse.
L'organe principal de la batteuse est
constitué par le batteur cylindrique tournant, entouré d'une grille
fixe, le contre-batteur.
La récolte est engagée entre les deux
pièces et sous l'effet du mouvement, les épis sont brisés et les
grains ainsi qu'une partie de débris, balles et poussières, passent
à travers le contre-batteur.
La vitesse de rotation du batteur ainsi
que l'écartement entre batteur et contre-batteur sont réglés en
fonction de l'état et des caractéristiques de la récolte.
La paille après avoir traversé le
batteur passe sur des secoueurs qui permettent de récupérer les
grains encore mélangés à la paille, qui passent à travers un
crible et rejoignent ceux récupérés par le batteur.
Le mélange de grains et de balles est
ensuite soumis à des opérations de nettoyage : criblage,
vannage, puis un élévateur remonte les grains nettoyés vers le
haut de la machine avant qu'ils subissent un second nettoyage et de
passer à l'ensachage.
En général, la batteuse qui est à
poste fixe, est actionnée au moyen de poulies et courroies par une
machine à vapeur fixe, ou une locomobile ou par la prise force d'un
tracteur agricole.
Ce système impose de rassembler la
récolte, précédemment mise en gerbes puis en meules, en un seul
point, généralement proche de la ferme.
La moissonneuse-batteuse réalise
simultanément la moisson et le battage et a presque totalement
remplacé la batteuse dans les pays industrialisés. Le principe du
battage est cependant toujours le même. La moissonneuse-batteuse en
supprimant toutes les manipulations intermédiaires a engendré à
nouveau un important gain de productivité.
Sur une initiative du Comité des Fêtes de Léotoing,
une animation : La batteuse à Lagarde de Léotoing,
il y a quelques années.
Dessin encre de Chine à la plume - Jackie Bourneton
Quelle belle époque. Mais il est bien triste que cette belle MERLIN soit abandonnée aux 4 vents sans un toit pour la protéger.
RépondreSupprimerJe n'étais pas au courant de cet abandon qui est bien regrettable, cela va de soi. Que pouvons-nous faire ?
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